Comment éviter les disputes entre enfants ?

Les chamailles entre frères et sœurs sont tout à fait normales. Il ne faut pas jouer tout le temps l’arbitre puisqu’il doit y avoir une saine rivalité entre les enfants pour les apprendre à se construire et à vivre en société. C’est indispensable pour leur développement, mais il faut tout de même les cadrer.

Il faut équilibrer leur jalousie

Les enfants sont jaloux naturellement entre eux. Ils se sentent lésés lorsque le nombre de la fraterie augmente. Il faut donc leur faire comprendre que l’amour des parents se multiplie et non ne se divise pas. Les parents peuvent aimer deux ou plusieurs enfants en même temps et de la même intensité. Cest tout à fait normal ques les enfants se battent pour obtenir leur part d’amour et sont donc jaloux entre eux.

 

Il faut les différencier

Ne pensez pas uniformiser vos enfants. Ne les comparez pas entre eux. Chacun est unique et il faut au contraire souligner cette différence surtout en points positifs. C’est plus difficile d’équilibrer cette différence lorsqu’il n’y a que des filles ou des garçons. Il faut alors mettre en évidence le talent de chacun. Il y a plusieurs erreurs qu’on comment souvent en tant que parents. Ne mettez pas tout le monde dans le même panier. N’achetez pas les mêmes t-shirts à vos enfants, n’offrez pas de cadeaux à tout le monde alors que c’est l’anniversaire de l’un seulement. Il faut considérer chaque enfant et non la fraterie dans son ensemble. Réservez des tête-à-tête pour chaque enfant pour un moment d’intimité et de partage.

Quand faut-il intervenir ?

Il faut apprendre à laisser les enfants résoudre eux-mêmes leurs conflits. N’intervenez pas tout le temps en essayant de savoir qui est coupable. Sachez que vous ne pouvez pas le vérifier et vous pouvez agir à tort. La relation est épanouissante si les bagarres et la complicité s’alternent dans la relation de vos enfants. Si les conflits surgissent et persistent dès qu’ils sont ensemble, c’est qu’il y a un problème.

Si vos enfants se frappent, il faut également intervenir lorsqu’un d’entre eux se trouve toujours en position de soumission et est donc en danger. Ceci est valable aussi bien pour la violence verbale que la violence physique. Enfin, au lieu de souligner tout le temps leurs désaccords, mettez la lumière plutôt sur les moments d’harmonie. Exprimez votre satisfaction, votre joie lorsque vos enfants jouent bien ensemble, s’entraident, etc.

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