Comment traiter un enfant indiscipliné ?
Enfant désobéissant, insolent… Pour un père ou une mère, l’exercice de son autorité sur son enfant qui dépasse les bornes s’avère complexe. Mais comment le punir correctement sans éprouver de la culpabilité, correction ou non.
Appliquer des règles précises
En priorité établissez des règles. La première est d’exposer ces disciplines à votre enfant : horaire pour dormir, permission de sortie, défense de toucher tel ou tel bidule. Ce processus s’avère crucial pour la formation du gamin et de l’ado, lui permettant d’être cadré et lui allouant des repères. Par la suite, présentez la sanction pour qu’il sache ce qui l’attend. Pour conclure, imposez la sanction s’il ne respecte pas les mesures prises. Il existe une panoplie de moral à suivre. Entre autres, il le faut corriger le plus rapidement et à froid, quand vous vous êtes tempéré. L’avertissement doit être l’opportunité pour lui redire les principes. Il doit aussi être relatif avec l’impair : petite bévue, petite punition. Enfin être réparateur, dans la mesure du possible (exemple : nettoyage de ce qu’on a taché, la faute est corrigée, plus de commentaires).
Conséquence d’une non-sanction et de la brutalité physique envers l’enfant
Ne pas réprimer l’enfant le condamne à ne pas se structurer et engendre un danger. L’indulgence est contre-indiquée. Si le parent ne punit pas, s’il assouvit tous les envies de l’enfant en ne lui assujettissant pas l’observance des règles statuées, en finalité, il agira au préjudice de l’enfant. Et même si la loi bannit les corrections corporelles, ces dernières continuent d’être appliquées dans l’éducation des enfants. Et la brutalité psychologique, si elle ne garde pas de marques sur le corps des gamins, peut en engendrer plus importants sur leur mental et leur tempérament. Sur ce sujet, il semble primordial de spécifier les coups envers le petit (peines corporelles) et le geste physique insensible dont le parent assène le coup pour stopper la conduite du gosse devenu incontrôlable.