Que faire devant son enfant qui se met à fumer ?
Il s’agit d’un problème qui concerne plus d’une famille : bien que la vente de tabac soit régie par des textes bien définis, et même voulant être stricts, cela ne met pas nos enfants encore mineurs à l’abri de leur première cigarette qui peut en « enchaîner » d’autres. En effet, outre le fait que les jeunes veuillent « de nature » défier l’interdit, faire comme les adultes, ou encore marquer leur souhait d’appartenir à un certain groupe social, les industries du tabac, de leurs côtés, font tout pour « assurer leur avenir ». Comment alors réagir et trouver les « meilleurs mots » devant son enfant qui se met à fumer ?
Eloigner dans la famille le « ne fais pas ce que je fais mais ce que je dis »
Si nous-mêmes parents sommes fumeurs, il n’est pas évident de convaincre son enfant de ne pas faire de même. D’ailleurs, il se peut que nous ayons été autrefois à la place de nos enfants actuels, nos parents nous ayant interdit ou « sermonné » sur la cigarette, sans que cela ne nous ait empêché d’en griller une et plusieurs autres après. C’est ainsi que de nombreux parents décident d’arrêter de fumer quand leurs enfants sont en âge de s’y mettre, les rendant plus « crédibles ».
Les discours sur le cancer et autres soucis de santé, est-ce que ça marche ?
Il faut savoir que les adolescents, et notamment les préadolescents, ne se soucient guère de ce qui va en être de leur santé dans 40 ou même 30 ans. Ce qui importe pour eux, c’est le présent, le plaisir que leur apporte la cigarette dans l’immédiat. Aussi, les discours sur d’éventuels problèmes de santé, dont le cancer, seront le plus souvent vains. Par contre, nous pouvons les « conscientiser » à travers l’haleine et l’odeur des vêtements du fumeur, ou encore les dents qui jaunissent, puisque cela, c’est « instantané ». En effet, cette « apparence », les jeunes y sont très attentifs. Dans tous les cas, il faut être à l’écoute et essayer de comprendre son enfant. Sinon, l’aide d’un spécialiste peut toujours être précieuse.